~.:: Chroniques ::. ~
Il existe a travers divers journaux, et websites quelques critiques de Demons abortion. En voici quelques unes si vous hésitez encore à vous procurer l'album.
Chronique dans le magazine Elegy (culture gothique, France)
Nehl est une jeune fille bien courageuse. A l'heure où les projets solos semblent se limiter à l'indus et à l'electo en poussant comme des champignons, Nehl prend son piano, sa sublime voix, et auto-produit son album toute seule. Et le résultat est remarquable ! Quelque part entre Tori Amos et Dead Can Dance, Demons abortion est un condensé de délicatesse, d'intelligence et de beauté. Treize morceaux riches et variés, aux teintes purement néoclassiques ou virant vers le trip hop, aux accents sensuels, tristes ou ironiques, et une voix tout semplement époustouflante. Treize morceaux entièrement composés, arrangés et interprétés par la demoiselle. Nous recevons rarelent des démos de cette qualité. Par contre, nous recevons pas mal d'albums signés qui n'arrivent pas à la cheville de ce disque. Alors par pitié ! Qu'un label donne à Nehl les moyens qu'elle mérite !!
Alyz Tale - Septembre 2002
Chronique sur le site http://lapartdombre.free.fr
Véritable joyau déroutant, envoûtant et enivrant "Demons abortion" surprend dés sa prise en main. Superbe pochette, cd pressé, livret détaillé, peaufiné et embelli de superbes photos ! Avant même que la moindre note pointe son intonation, le premier cd "autoproduit" de cette autodidacte nommée Nehl révèle d'une imagerie et d'un peaufinage exemplaire à suffire de curiosité. Mais le véritable effet que nous procure "Demons abortion" n'est que lorsque "l'oeuvre" ;car je pense que l'on peut effleurer ce mot ici; nous dévoile ses premières notes. Pari fou ou aptitudes exceptionnelles NEHL se trouve être incatalogable et pourtant incroyablement riche de réussites ! L'effet est soufflant, notamment pour un premier album. Passant de moments oriental (To akphaezya and back, Syron's. gate) pop, new-wave, gothic, indus (Halloween), dark, jazz, folk, une pointe cabaret, atmo, gospel (Scylla, Epic Symphony) avec une petite touche à la PALE FOREST, Lisa Gerrard et de son influence revendiquée : Tory Amos. Tant d'horizons innommables et innombrables qui subtilement et sublimement s'interpellent, se croisent, se mélangent et s'unissent pour nous ouvrir l'écoute sur un monde musical profondément personnel, beau, poétique et attirant dominée d'une voix pure et harmonieuse et un piano dirigeant de mélodies chaque escale. Trop de temps et de lignes seraient nécessaires pour détailler "Demon abortion" avec lequel Nehl nous offre un voyage initiatique et énigmatique d'une beauté étrange et incontournable qui mérite tout l'appui que l'on peut lui offrir. Comment conclure face à tant de brio pour un premier essai déjà plein de talents ? Peut-être en trouverez vous vos mots pour moi il n'y en aura qu'un : Superbe !
Chronique sur le site www.lefantastique.net
Du premier album de Nehl, il faut à
peine une écoute pour réaliser qu'il recèle, n'ayons pas peur des mots,
un très grand talent. A l'opposé, sa découverte est longue et
surprenante, comme l'exploration d'une forêt merveilleuse à l'orée de
laquelle tout préjugé doit être abandonné.
Totalement auto-produit, Demons Abortion étonne par la beauté de ses
harmonies où pop, rock, trip hop, gothique, funk, baroque ou même
gospel se croisent sur des arrangements audacieux encore rehaussés par
les nuances vocales de l'artiste, parfois époustouflantes. Derrière la
surprise, c'est souvent l'émotion qui se cache. Pour le lyrisme de la
voix et la présence dominante et magnifique du piano, on pense
évidemment à Tori Amos ("Syrens' Gate", "Scylla"), et donc aussi à Kate
Bush, mais certains instants de folie peuvent aussi renvoyer à An
Pierlé ("Purple Sky"). Il est de toute manière évident que la culture
musicale et le champ d'influences de la belle sont des plus larges.
Cet album est un univers à lui seul. Il s'y abrite fées, vampires,
sorcières et loups-garous, joliment mis en musique sur des plages
gothiques (les passionnants "Halloween", "Elegy of Lost Shadows") ou
pas. L'atypique "Scylla", ballade romantique funkisante, conte ainsi la
légende de Glaucos, Scylla et Circé.
Audacieux, métissant sans crainte des genres contrastés voire opposés,
Demons Abortion est une flamboyante réussite, fruit de la sensibilité
de son auteur. On ne peut que chaudement vous recommander de la
contacter pour le découvrir. Une nouvelle orchidée vient de voir le
jour, ne manquez pas son éclosion.
Frédéric Cotton - Février 2003
Chronique sur le site www.premonition.fr
Demons Abortion Nehl
est une jeune artiste française qui sort ici son premier album. Un
disque plutôt étonnant en vérité tant est large la variété des styles
qui s’entrecroisent et s’interpénètrent au gré de ce "Demon Abortion".
Fille spirituelle de Tori Amos et de Lisa Gerrard, Nehl a fait de son
piano et de son joli brin de voix les composants essentiels de son art.
Un art, certes pas encore complètement mature (quelques lourdeurs dans
la production) mais riche d’une technicité certaine au profit d’une
inspiration foisonnante. Car si les premiers titres de l’album
renvoient clairement aux influences précitées (To Akphaezya And Back pour l’une et Radio Shit
pour l’autre), le reste des pérégrinations pianistiques de Nehl est
beaucoup plus déroutant. La jeune fille semble en effet avoir fait
sienne le terme "diversité", enrichissant ici un refrain, là un
couplet, d’accents pop, cabaret, trip-hop, électro, baroque, gospel et
même swing ! Une collection de styles qui loin d’alourdir l’album, lui
donne un petit coup de folie, pari relativement périlleux dans une
industrie musicale sclérosée par les étiquettes. Un premier essai plein
de charme donc qui, s’il n’évite pas quelques longueurs sur la fin,
révèle néanmoins l’important potentiel créatif de Nehl. Le bien nommé Epic Symphony qui clôture Demons Abortion laisse par ailleurs augurer du meilleur pour l’avenir de cette jeune artiste audacieuse.
Stéphane Leguay
